lunes, 14 de septiembre de 2009

Mrenge e Comores

L’origine du Mrengé remonte bien avant les débuts de la colonisation française. La
proximité des régions nord de Madagascar, berceau du « moraingy » explique son expansion
dans les îles comoriennes
. De plus, la présence de nombreux descendants de colonisateurs
malgaches d’origine « sakalava » après la conquête de l’Île par le prince malgache sakalava
Andriantsoly qui s’y installe en juillet 1832, avec ses soldats et ses esclaves
4, permet de
comprendre le développement du mrengé dans cette île et dans les autres îles de l’archipel,
notamment à Anjouan et Mohély où il était beaucoup pratiqué au XIXe siècle5. La présence
ancienne de l’Islam a dû être un frein à son expansion6. Le mrengé a été toutefois pratiqué à
Ngazidja – Grande Comore – le 26e jour du ramadan sous une forme de lutte à mains nues
non codifiée (Nkodézaitsoma). Il opposait les femmes d’abord, les jeunes et enfin les
hommes. À la différence du Mrengé de Mayotte où intervient un arbitre pour séparer les
combattants après deux ou trois assauts, le combat comorien qui n’est plus dans les moeurs,
était plus confus et le combat dégénérait souvent en véritables batailles rangées. Les
participants oubliaient la signification du 26e jour du ramadan où l’ange Gabriel transmettait à
Mahomet la révélation divine. Les combats des clans devaient rappeler aux participants les
conditions dans lesquelles vivaient les hommes avant la révélation divine.
http://www.celat.ulaval.ca/histoire.memoire/b2006/Fuma.pdf

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